Conférences et formations
20250521
22 mai 2025
22 mai 2025
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11h15
Flexibilité émotionnelle et adaptabilité : les clés maîtresses de la prévention au travail
Dans notre monde professionnel actuel, confronté à des défis tels que la pénurie de ressources et une pression accrue sur la sécurité et le bien-être, l’engagement de chacun envers la création et le maintien d’un environnement de travail sûr et sain est crucial. Cette responsabilité collective, qui nous unit tous, est la clé pour naviguer avec succès dans ces temps incertains et pour transformer les défis en opportunités de croissance et d’innovation.
Dans cette conférence, j’explore l’importance vitale de développer la flexibilité et l’adaptabilité émotionnelles. Je vous guiderai à travers les défis actuels qui affectent le bien-être émotionnel des employés et l’impact de ces facteurs sur la prévention au travail. Je vous présenterai des stratégies pratiques et des outils pour renforcer ces compétences, améliorant ainsi votre aptitude à gérer les situations stressantes et à promouvoir un milieu de travail plus résilient. Ensemble, nous examinerons comment la flexibilité émotionnelle favorise une gestion efficace du stress, une communication claire et une prise de décision solide en situation de crise. Rejoignez-moi pour redéfinir les approches de la prévention au travail, en mettant l’accent sur l’humain et ses capacités émotionnelles au cœur des solutions.
Conférencière
Marylene Provost
Coach relationnel en mieux-être | Consultante SST
Biographie
Passionnée par le développement personnel et le potentiel humain, Marylene possède près de 20 ans d’expérience en gestion de la santé et de la sécurité au travail. Son expertise, enrichie par des milliers d’heures de formation en neurosciences, neurobiologie, et pleine conscience, lui permet d’offrir un accompagnement personnalisé et empreint de bienveillance. Marylene vous aide à explorer et à maximiser tous les aspects de votre vie.
Elle utilise des techniques ciblées et des questions puissantes pour guider ses clients dans la régulation émotionnelle, la compréhension des réactions personnelles et la transformation du cerveau en un allié puissant pour atteindre les objectifs fixés. Sa méthodologie multidisciplinaire en mieux-être permet d’apprendre à utiliser les capacités extraordinaires du corps, augmentant l’autonomie face aux défis quotidiens et aux imprévus.
Marylene est dévouée à habiliter ses clients à développer leurs ressources internes, à naviguer avec confiance à travers les défis de la vie, et à embrasser leur potentiel infini.
Salle : Salle Louise
11h15
Prévenir les erreurs humaines dans les tâches de maintenance industrielle : vers une sécurité renforcée
La maintenance industrielle est un ensemble d’activités visant à assurer la disponibilité, la fiabilité et la durée de vie des équipements industriels dans un établissement de production. Les activités de maintenance industrielle cherchent à prévenir les pannes ou à minimiser les temps d’arrêt. Nonobstant, les interventions sur les machines comportent un lot important de dangers en raison de différentes sources d’énergie nécessaires pour leur fonctionnement. Si ces sources d’énergie ne sont pas correctement contrôlées, les travailleurs de première ligne peuvent s’exposer à des risques d’accident pouvant entraîner des blessures graves, voire mortelles. Dans cette conférence, nous montrerons ce qu’est l’erreur humaine ainsi que l’approche centrée sur l’individu et celle centrée sur le système. Les participants pourront comprendre pourquoi le cadenassage est particulièrement susceptible à l’erreur humaine. Quelques facteurs précurseurs d’erreurs et leurs mécanismes d’influence sur la performance humaine seront décrits également.
Conférencier
Yaniel Torres
Medina, Ing., M.Sc., Ph.D
Profesor Facultad Nacional de Salud Pública
Universidad de Antioquia
Biographie
Ingénieur industriel (2007), M. Torres est diplômé de l’Université technologique de La Havane, à Cuba, avec mention d’excellence où il a également obtenu une Maîtrise en gestion des ressources humaines (2011), avec profil en ergonomie.
2012, il s’est installé de manière permanente à Montréal, au Canada, où il a obtenu une deuxième Maîtrise en Ingénierie des risques de santé et sécurité au travail (2014) à l’École de technologie de Montréal.
Il a travaillé pendant plusieurs années en tant que consultant expert dans les domaines de l’ergonomie et de l’ingénierie de risques SST pour plusieurs projets avec des multinationales tels que General Electric, Volvo, Sony Corporation, Schneider Electric et ABB, entre autres. Il a enseigné l’ergonomie et la sécurité au travail à l’École de technologie supérieure de Montréal en tant que chargé de cours.
Torres est actuellement professeur agrégé à l’Université d’Antioquia à Medellín, en Colombie. Il donne des cours sur la sécurité industrielle, la prévention des erreurs humaines, la gestion de la fatigue et le travail par quarts, entre autres.
Il a présenté les résultats de ses recherches dans des revues scientifiques avec comité de lecture et lors de conférences internationales.
Salle : Salle Gault A
11h15
Les approches conventionnelles aux systèmes de gestion de la santé et de la sécurité du travail ont-elles fait leur temps?
Depuis quelques années déjà les systèmes de gestion de la santé et de la sécurité du travail plus « classiques » (ex. BBS, ADI, etc.) sont remis en question aussi bien par des praticiens sur le terrain, que par les statistiques d’accident qui ne reflètent pas toujours les efforts déployés par les entreprises. L’approche HOP (« une autre! » direz-vous avec un peu de désabusement) a le mérite de faire du processus de gestion, et non pas seulement du comportement de l’individu, la clé de la prévention des accidents au travail. Souvent, ce que nous apprenons lors d’une enquête d’accident aurait pu être anticipé avant l’accident. Lors d’une enquête d’accident ou même d’une analyse de risque habituelle, on déconstruit l’événement ou la tâche alors qu’avec une approche HOP, on va plutôt construire un système basé sur le contexte de travail et sur l’interrelation entre les éléments du système.On va faire de l’employé une source fondamentale d’apprentissage plutôt que d’avoir une approche de gestion du haut vers le bas (top-down en anglais). Dans le contexte d’une approche HOP, on présentera le fait que la sécurité n’est pas l’absence d’évènement, mais plutôt la présence de mécanismes de défense. Pour en savoir plus sur cette étrangeté qu’est l’approche HOP (oups! On a oublié de définir l’acronyme : Human and Organizational Performance), et comprendre que puisque l’erreur est humaine on doit bâtir les systèmes de gestion en conséquence, il faut assister à cette présentation.
Conférencier:
Christian Millet, Opérations SST International
Biographie
Avec plus de 40 ans d’expérience dont 30 ans en tant que gestionnaire de services de santé et de sécurité du travail, Christian Millet a développé une expérience importante dans l’élaboration et l’implantation de systèmes de gestion de la santé et de la sécurité du travail dans un contexte d’amélioration continue des processus. Christian Millet propose un leadership favorisant l’évolution des cultures d’entreprise à tous les niveaux hiérarchiques, ainsi que de l’établissement des objectifs et la détermination des moyens pour les atteindre.
Salle : Salle Gault C
11h15
Enquête sur les risques liés à l'exposition aux substances dangereuses dans les lieux de travail sous compétence fédérale
Cette conférence vise à expliciter les exigences règlementaires lorsque des risques à la santé et sécurité des employés liés à l’exposition à des substances dangereuses peuvent vraisemblablement exister dans les lieux de travail sous compétence fédérale. La conférence présentera les articles 10.4 et 10.5 du Règlement canadien sur la santé et sécurité au travail (RCSST), ainsi que des articles qui découlent de ceux-ci et des attentes générales en termes de conformité et de recommandations par la personne qualifiée. La conférence fera également un survol des spécificités liées à la qualité de l’environnement intérieur (articles 2.27 RCSST) et de l’amiante (10.26.1 à 10.26.11).
Conférencier
Jonathan Séguin-Bélanger
Agent SST
EDSC- Programme du travail
Co-conférencière
Laurence, Perrault-Brissette
Agent SST
EDSC- Programme du travail
Biographie
Jonathan Séguin-Bélanger travaille dans le domaine de la santé et sécurité depuis près de 15 ans. Avant de se joindre au Programme du travail comme applicateur règlementaire (Code Canadien du travail partie II) il y a plus de 3 ans, Jonathan Séguin-Bélanger a été consultant généraliste en santé et sécurité au travail pendant près de 10 ans.
Salle : Salle Vieille
13h30
Mise en application d’une analyse ergonomique couplée à une étude et une mesure du travail dans JACK 7.1 Technomatix de Siemens (PLM Management)
Le travail au-dessus de la tête expose fréquemment les travailleurs à des risques de troubles musculosquelettiques et de ce fait, contribue à la baisse de la productivité. Plusieurs méthodes permettent l’évaluation de ces risques. Les logiciels de modélisation humaine numérique (Digital Human Modeling) ont la possibilité d’identifier les risques à un stade précoce et de ce fait contribuer à les éradiquer à la source.
L’objectif de nos travaux est de décrire la mise en œuvre d’une analyse ergonomique couplée à une étude et mesure du travail dans JACK 7.1 Technomatix de Siemens (PLM Management). Pour ce faire, nous avons étudié le cas d’une tâche de serrage d’écrou à l’aide d’une clé dynamométrique manuelle dans une position assise avec les bras au-dessus de la tête. Explication de la méthodologie et des résultats de cette étude.
Conférencier
Conférencier : Djoher Djefour, étudiant en maîtrise avec mémoire en génie mécanique, ETS
Co-auteurs : Sylvie Nadeau, Professeure Titulaire, ÉTS
Kurt Landau, Professeur associé à l’ÉTS, Montréal et Professeur émérite à la TU Darmstad
Biographie
Djoher Djefour poursuit actuellement un programme de maîtrise avec mémoire en génie mécanique à l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS). Sa recherche se concentre sur la prévention des risques liés au travail au travail au-dessus de la tête dans le contexte de l’assemblage et du désassemblage des turbines à gaz. Préalablement, elle a obtenu un diplôme de Master 2 en exploitation aérienne à l’Institut d’Aéronautique et des Études Spatiales à Blida, en Algérie.
Salle : Salle Louise
13h30
Prendre soin de ceux qui prennent soin : mieux comprendre la situation de la santé et de la sécurité dans les ressources intermédiaires d’hébergement du Québec
La situation de la santé et de la sécurité au travail du personnel qui travaille auprès des adultes ayant une déficience intellectuelle (DI) et/ou un trouble du spectre de l’autisme dans les ressources intermédiaires (RI) d’hébergement du Québec est méconnue. Pourtant, le personnel travaillant directement auprès des adultes autistes ou ayant une DI dans des milieux résidentiels est à risque de vivre du stress et de l’épuisement. Les personnes autistes ou ayant une DI peuvent en effet présenter des comportements défis, comme l’agression (envers soi ou envers autrui), la destruction de biens, des crises de colère, etc. Ces comportements rendent le personnel plus à risque de lésion professionnelle.
Cette étude exploratoire vise à mieux comprendre les risques à la SST du personnel œuvrant en RI, les moyens de prévention de ces risques ainsi que les éléments facilitants ou contraignants à la mise en place des stratégies d’intervention de prévention dans ces milieux. Explication de la méthodologie et des résultats de cette étude.
Conférencière
Jessica Dubé, Ph.D. Chercheuse, IRSST
Co-auteures : Valérie Martin (UQAM) et Marie-Michèle Dufour (Université de Montréal)
Biographie
À l’emploi de l’IRSST depuis mai 2016, Jessica Dubé est chercheuse depuis octobre 2019. Elle est titulaire d’un doctorat interdisciplinaire en santé et société de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), obtenu en mars 2018. Sa thèse porte sur les pratiques préventives auprès des travailleurs de location de personnel. Elle est également chargée de cours dans différents programmes universitaires en ressources humaines. Ses intérêts de recherche portent sur la gestion de la santé et de la sécurité au travail (SST) et plus particulièrement sur la cohabitation d’une diversité de population dans les milieux de travail, les petites entreprises et les relations interculturelles. Son approche méthodologique est essentiellement qualitative : théorisation ancrée, étude de cas et recherche collaborative.
Salle : Salle Gault A
13h30
Exposition professionnelle à la silice cristalline quartz : nouveaux indicateurs d’exposition et nouvelle méthode analytique
L’exposition à la silice cristalline quartz (SCQ) entraîne des risques connus et graves à la santé des travailleurs. La quantification de la SCQ par l’analyse en spectroscopie infrarouge à transformation de Fourier (FTIR) directement sur le filtre, dans les milieux de travail, offre la possibilité d’évaluer rapidement les niveaux d’exposition et d’agir afin d’atténuer les expositions aiguës. Afin de comparer la méthode par FTIR avec celle d’analyse par diffraction des rayons X (DRX) qui est la méthode reconnue au Québec, deux campagnes d’échantillonnages ont eu lieu dans deux milieux miniers (mine d’or et mine de fer). Lors de chaque campagne, les filtres des cassettes étaient analysés en FTIR (sur site et en laboratoire) puis en DRX (en laboratoire). Différentes courbes de calibration ont été développées en laboratoire selon le type de cyclone et le type de déposition des standards sur les filtres (dépôt sur un filtre à partir d’une suspension liquide ou génération d’aérosol). Des analyses séquentielles des filtres ont aussi été réalisées, soit des analyses in situ (centre du filtre) et des analyses en laboratoire (en 9 points). Explication des analyses et des résultats de l’étude.
Conférencière
Isabelle Valois, M.Env., M.Sc. option hygiène du travail, conseillère de recherche Université de Montréal – Laboratoire d’hygiène du travail
Co-auteurs : Maximilien Debia, Jérôme Lavoué, Hervé Cazaux, Edith Giasson et Ross Thuot, DSEST, ESPUM
Biographie
Détentrice d’un baccalauréat en biologie de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), d’une maitrise en environnement de l’Université de Sherbrooke ainsi qu’une maitrise en santé environnementale et santé au travail — option hygiène du travail de l’École de santé publique de l’Université de Montréal, Isabelle est une conseillère de recherche dont le travail porte actuellement sur différents sujets liés à la santé au travail, dont l’exposition à la silice cristalline.
Salle : Salle Gault C
13h30
Qualité de l'air pour cabine d'équipement lourd ISO 23875
Comment évaluez-vous vos cabines d’équipement pour déterminer si elles protègent vos opérateurs contre les particules respirables et le dioxyde de carbone ? La surveillance de l’exposition professionnelle est nécessaire pour quantifier les expositions. Cependant, la surveillance de l’exposition professionnelle seule ne fournit pas toutes les informations nécessaires pour améliorer les performances des cabines d’équipements dans la protection contre les particules respirables et le dioxyde de carbone. Nous examinerons des études de cas sur l’application pratique de la nouvelle norme ISO 23875, cabines d’opérateurs, systèmes de contrôle de la qualité de l’air et tests de performance de la qualité de l’air et comment les méthodes de test diagnostique peuvent informer et soutenir les hygiénistes industriels dans l’évaluation de l’efficacité des cabines d’équipements mobiles. Comprendre et appliquer l’ISO 23875 aidera les hygiénistes à réduire ou à prévenir les expositions aux particules respirables et CO2.
Conférenciers:
Roberto Draganic, président, Climatrans inc.
Co-conférencière : Charlie St-Pierre, Industrial Hygien Technologist, Agnico Eagle Limitée
Biographie
Avec plus de 20 ans d’experience dans l’industrie de la filtration et climatisation mobile, M. Draganic a développé une solide expertise en qualité de l’air, contrôle de température et rechauffement des fluides. En tant que président de Climatrans inc. Il est passionné par l’amelioration de la santé et de la sécurité des opérateurs pour équipements mobiles. Il a dirigé le développement et la mise en oeuvre de technologies innovantes et établi des partenariats stratégiques pour répondre à la mission d’entreprise.
Salle : Salle Vieille
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14h15
Vers une démarche d’aide au choix d’une technologie d’assistance visuelle
Dans une constante recherche de l’optimisation de leurs procédés, les entreprises se tournent de plus en plus vers les technologies numériques. Dans de nombreux domaines, tels que la construction automobile et la maintenance des équipements, les techniciens doivent prendre en compte une grande quantité d’informations nécessaires à l’exécution de leurs tâches. A cet effet, des systèmes d’assistance basés sur la réalité augmentée ou mixte ont été développés afin d’apporter un support au travailleur en fournissant la bonne information au bon moment. L’objectif de cette étude était de développer une démarche d’aide au choix de la technologie la plus adaptée pour apporter un support visuel à un travailleur dans une situation de travail donnée. Les résultats de cette étude montrent que pour la situation de travail étudiée, les lunettes de réalité augmentée ou mixte sont la technologie la plus appropriée pour soutenir le travailleur. Les lunettes les plus prometteuses ont également pu être identifiées. Des études d’utilisabilité approfondies des dites lunettes demeurent nécessaires avant de faire un choix définitif. Explication de la méthodologie, analyse et résultat de cette étude.
Conférencier
Romuald Valdesse EKO’OLA, Maitrise recherche, ETS
Co-auteurs : Sylvie Nadeau, Professeure Titulaire, ETS Kurt Landau, Professeur associé, ETS et professeur émérite à la TU Darmstadt
BIOGRAPHIE
EKO’OLA Romuald Valdesse est titulaire du diplôme d’Ingénieure de conception option Génie Mécanique de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé et effectue une Maitrise recherche à l’Ecole de technologie supérieure. Dans sa recherche, il s’intéresse à l’amélioration de l’ergonomie et de l’efficacité du travail des techniciens d’assemblage et désassemblage des turbines à gaz.
Salle : Salle Louise
14h15
Ventilation des piscines intérieures : qualité de l’air et confort thermique
Le trichlorure d’azote (NCl3) est un sous-produit de désinfection qui se forme dans l’eau des piscines. Cette molécule se volatilise aisément et est conséquemment répandue dans l’air de nombreuses piscines intérieures. Le NCl3 peut être la cause d’asthme, d’irritations oculaires, cutanées et respiratoires. Bien que les codes et normes régissant la ventilation d’un centre aquatique fournissent des prescriptions minimales visant la santé des occupants et une dépense énergétique minimale, on rapporte des inconforts reliés au NCl3 dans l’air. Explication des analyses et des résultats de cette recherche.
Conférencier
Stéphane Hallé, ing., Ph.D. Professeur titulaire, département de génie mécanique, ETS
Co-auteurs : Hélène Proulx, Stagiaire postdoctorale, Université de Sherbrooke Maximilien Debia, Professeur, École de santé publique de l’Université de Montréal
Biographie
Le professeur Hallé est expert en analyse des échanges d’énergie et des mouvements d’air dans les bâtiments. Il a contribué au développement d’un modèle zonal permettant d’évaluer l’influence des stratégies de ventilation sur la qualité de l’air intérieur. Il s’intéresse également au confort thermique au développement d’outils de modélisation de l’exposition aux contaminants gazeux et particulaires.
Salle : Salle Gault A
14h15
Compression et humidité : impact sur l’isolation thermique des sacs de couchage
L’exposition à des contraintes thermiques froides peut entraîner des conséquences importantes sur la santé et la sécurité des travailleurs. Ce risque est particulièrement important pour les personnes qui doivent dormir à l’extérieur. Pour se protéger, l’utilisation des sacs de couchage est recommandée mais ceux-ci sont particulièrement sensibles aux risques de condensation à l’intérieur même de la structure isolante. De plus, ils sont soumis à la compression du corps en appui sur le sol. Ces deux phénomènes nuisent considérablement à leurs propriétés isolantes, les rendant de ce fait moins performants. La norme ISO 23537 présente une procédure d’essai permettant de déterminer l’isolation thermique et les propriétés de transmissions de vapeur d’eau des sacs de couchage mais ne s’applique pas à des conditions climatiques froides et ne fait aucune référence à l’influence de la compression mécanique sur la résistance thermique de la structure isolante. Explication de la méthodologie et des résultats de cette recherche.
Conférencier
Ludwig Vinches, professeur adjoint, ESPUM
Auteure : Parian Mohamadi, chercheuse post-doctorale, ESPUM
Co-Auteurs :
Stéphane Hallé, professeur titulaire, Département de génie mécanique, ETS
Ludwig Vinches, professeur adjoint, ESPUM
Salle : Salle Gault C
14h15
Changements réglementaires récents en hygiène du travail
Des travaux de mise à jour de la réglementation en santé au travail sont effectués en continu afin de favoriser l’arrimage avec les règles de l’art reconnues. Ces révisions permettent d’assurer une protection optimale des travailleuses et des travailleurs du Québec.
Conférencier
Charles Labrecque, chimiste, CIH, Chef d’équipe, CNESST
Biographie
M. Charles Labrecque est titulaire d’un doctorat en chimie de l’Université Laval, membre de l’ordre des chimistes du Québec et hygiéniste industriel certifié. Après ses études, il s’est joint à la Direction de l’hygiène du travail de la CNESST. À titre de conseiller expert en prévention-inspection, il s’est spécialisé dans la prévention des risques liés aux contaminants de l’air en milieu de travail et dans la protection respiratoire. M. Labrecque est maintenant chef d’équipe au soutien au développement de la réglementation en hygiène du travail.
Salle : Salle Vieille
15h45
Un échantillonneur multifraction en réponse aux changements réglementaires du RSST
Les récentes modifications du Règlement sur la santé et sécurité du travail ont mené à l’apparition des fractions inhalable et thoracique dans l’expression des valeurs d’expositions admissibles (VEA). La multiplication des fractions représente un défi dans la pratique des intervenants en hygiène du travail. Des métaux, qui étaient prélevés sur un même dispositif, doivent désormais être prélevés sur des dispositifs différents pour satisfaire l’expression de leur VEA respective. De plus, certains contaminants ont ou auront leur VEA déclinée en fractions inhalable (Pi) et respirable (Pr) simultanément (molybdène, manganèse et poussières non-classifiées autrement (PNCA)). En vue de soutenir les intervenants, un dispositif de prélèvement multifraction (Pi et Pr) disponible commercialement et nommé Disposable Respirable Sampler (DRS) a été soumis à des essais en laboratoire. Explication de l’étude qui devrait permettre la mise en disponibilité du DRS et ainsi mieux soutenir la mesure de plusieurs contaminants.
La validation analytique des DRS (Pi et Pr) est complétée pour 13 métaux alors qu’elle est en cours pour la gravimétrie (PNCA). À terme, cette étude devrait permettre la mise en disponibilité du DRS et ainsi mieux soutenir la mesure de plusieurs contaminants.
Conférencière
Manel Bourguiba, étudiante à la maîtrise en hygiène du travail de l’Université de Montréal
Co-auteurs : Pierre-Luc Cloutier, IRSST, Mickaël Calosso, , IRSST, Loïc Wingert, IRSST
Biographie
Manel est étudiante à la maîtrise en hygiène du travail de l’Université de Montréal qu’elle effectue en collaboration avec l’IRSST.
Salle : Salle Louise
15h45
Performer en SST : des outils pour les superviseurs et ses alliés
Afin de performer, par exemple, pour animer des rencontres éclair SST, accueillir un nouvel employé, enquêter un accident ou intervenir lors d’un comportement non sécuritaire, des outils adaptés aux interventions sur le terrain, sont de mise.
Les personnes ressources en santé-sécurité comme les coordonnateurs ou conseillers en SST, les gestionnaires en ressources humaines ou les membres du CSS, ont besoin de s’approprier de tels outils. Toutefois, pour atteindre leurs objectifs, elles ont aussi besoin d’alliés. Parmi eux, il y a les superviseurs. Au cœur des opérations, si on leur offre le soutien nécessaire, ils pourront mettre en application des outils qui font vivre quatre principes de performance en santé-sécurité :
• Intégrer la SST à ses responsabilités de production
• Prévoir du temps pour effectuer des activités périodiques en prévention
• Faire un bon suivi des résultats
• Gérer avec une philosophie qui favorise la collaboration des employés et l’équité au sein de l’équipe.
Dans cette conférence, des outils et des approches favorisant une saine gestion de la SST entre alliés vous seront présentés. Le tout sera appuyé d’exemples concrets d’entreprises performantes en SST.
Conférencier
Dominique Beaudoin, Conseillère en santé et sécurité du travail, Centre patronal SST- Formation et expertise
Biographie
Dominique Beaudoin détient un baccalauréat de l’Université de Montréal composé de trois disciplines : la santé et la sécurité du travail, l’intervention auprès des groupes et des organisations, et la formation en milieu de travail. Elle a également acquis une formation technique en hygiène industrielle au Cégep de Saint-Laurent, en plus d’être membre de l’Association québécoise pour l’hygiène, la santé et la sécurité du travail.
Elle a plus de vingt ans d’expérience dans le domaine de la santé et de la sécurité du travail. Elle a œuvré huit ans dans le réseau de la santé et des services sociaux au sein des équipes de santé au travail, et elle a développé une expertise en évaluation, réduction et contrôle des risques dans des entreprises de secteurs industriels très diversifiés.
Par la suite, au Centre patronal SST, elle a notamment participé à la conception de la formation sur le SIMDUT 2015. Elle s’intéresse à la communication, la prise de conscience des risques ainsi qu’au leadership en santé-sécurité. Son objectif est d’outiller les gestionnaires, les superviseurs et les travailleurs, autant sur le plan technique que sur le plan relationnel, afin que leurs actions en prévention donnent des résultats probants.
On l’apprécie pour son entrain et ses méthodes pédagogiques adaptées à la réalité des participants.
Salle : Salle Gault A
15h45
Le désassemblage de produits : enjeux et perspectives
Le désassemblage de produits a été et est encore abondamment étudié dans une perspective de recherche opérationnelle, où des paramètres de performance, de coûts et environnementaux sont optimisés. La recherche sur le désassemblage dans une perspective ergonomie/génie des facteurs humains est éparse, bien qu’il s’agisse d’une activité incontournable et vouée à prendre de l’ampleur dans un contexte d’économie circulaire.
La présente étude abordera les enjeux et les perspectives entourant le désassemblage de produits dans un contexte d’économie circulaire. C’est-à-dire les activités qui consistent à récupérer un ou des composants (voir le produit dans son entièreté) et les remettre en condition de réemploi, récupérer certains matériaux en vue de leur recyclage et disposer adéquatement de ce qui ne peut pas faire l’objet de réemploi ou de recyclage.
La revue de littérature a été réalisée à partir des bases de données Compendex et Inspec de 2017 à 2023, en français et en anglais, en utilisant les mots-clés disassembly, dismantling, recycling, automotive, circular economy, sustainability/sustainable.
Le désassemblage, complet ou partiel, augmente les incertitudes et la complexité des systèmes de production, car une variété de produits retournés se trouvent dans des conditions différentes, Ce qui nécessite une inspection suivie de diverses décisions et interventions (p. ex. réparation, nettoyage, remplacement) qui sont souvent exécutées manuellement. Lesdites interventions soulèvent aussi des enjeux d’accessibilité ou de visibilité des composantes, d’outillage, de gabarits ou de systèmes de manutention appropriés, de risques de santé et de sécurité du travail et de difficultés de désassemblage à cause de divers choix de conception (p. ex. matières, procédés d’assemblage).
Les nouvelles opportunités technologiques d’assistance et de rehaussement des capacités de l’humain qu’elles offrent, telles que l’automatisation, la numérisation, la mise en application d’algorithmes d’intelligence artificielle couplée à la vision par ordinateur, pourraient potentiellement permettre de relever une partie de ces défis.
Conférencière
Sylvie Nadeau, professeure titulaire, ETS
Co-auteurs : Antoine Tahan, Jean-Pierre Kenné, Lucas A. Hof
Biographie
Prof. Nadeau est professeure titulaire à l’École de technologie supérieure (ÉTS), directrice du programme de maîtrise en Génie des Risques de Santé et de Sécurité au Travail et représentante du corps professoral à la Commission des Études. Elle dirige également le laboratoire de Génie des Facteurs Humains Appliqué de l’ÉTS. Prof. Nadeau mène une carrière résolument interdisciplinaire en recherche appliquée (environ une trentaine de partenaires industriels). La professeure Nadeau compte 30 ans d’expérience d’interventions ou de recherche appliquée avec divers secteurs industriels, dont les secteurs manufacturiers, miniers et de maintenance/assemblage d’aéronefs. Son programme de recherche est aujourd’hui consacré aux aspects d’utilisabilité et de gestion intégrée des risques liés aux systèmes complexes et aux technologies numériques. Ses articles ont été publiés dans Robotics and Computer-Integrated Manufacturing, CIRP Journal of Manufacturing Science and Technology, IISE Transactions on Occupational Ergonomics and Human Factors, Applied Ergonomics, Applied Sciences, Work : A Journal of Prevention, Assessment and Rehabilitation et autres. Elle est diplômée de l’École Polytechnique de Montréal (B.ing. et Ph.D.).
Salle : Salle Gault C
15h45
Étude comparative de différents dispositifs de prélèvement d’isocyanates à base de HDI générés par procédé de pulvérisation dans un système de génération d’atmosphère contrôlée
Les isocyanates sont des composés réactifs et toxiques contenant un ou plusieurs groupes fonctionnels NCO. Ils sont reconnus comme des sensibilisants et des irritants cutanés et respiratoires. Appliqués par pulvérisation, ils existent sous forme de vapeur et d’aérosols difficiles à mesurer, dans un contexte d’exposition professionnelle, nonobstant l’utilisation des méthodes standardisées. Ils constituent l’une des principales causes d’asthme professionnel au Québec. Des divergences significatives entre les méthodes considérées comme des références pour l’évaluation des isocyanates dans l’air ont été observées, remettant en question leur capacité à fournir des résultats véritablement représentatifs des niveaux d’exposition. Alors que les normes internationales, déjà publiées ou en cours d’élaboration, exigent une validation accrue des méthodes, il apparait inapproprié de constater une telle disparité entre les méthodes validées et couramment utilisées dans le contexte de la santé d’individus. Cette recherche vise à identifier le meilleur dispositif de prélèvement des isocyanates aéroportés en situation réelle, dans le cas de l’application de revêtements (peinture et vernis). Explication des analyses et des résultats de l’étude.
Conférencier
Hughes Ahientio, candidat à la maitrise en chimie de l’UQAM
Co-auteurs : Simon Aubin, Sébastien Gagné et Loïc Wingert (IRSST), Jacques Lesage et Livain Breau (UQAM)
Biographie
Hugues Ahientio est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie chimique obtenu en Côte d’Ivoire et est en voie d’obtention d’un certificat en analyse chimique de l’UQÀM. Il a travaillé entre 2009 et 2020 comme géochimiste pétrolier pour la Compagnie nationale d’opérations pétrolières de la Côte d’Ivoire (PETROCI-Holding). Là, il a participé à l’implantation et au développement des activités de stratigraphie chimique et d’étude géochimique du pétrole brute et des gaz en vue de supporter les activités d’exploration pétrolière. Depuis 2021, il a entamé une reconversion professionnelle en s’orientant vers le domaine de la chimie analytique appliquée hors domaine pétrolier.
Salle : Salle Vieille
16h30
Description des facteurs de risque de troubles musculosquelettiques chez les préposées aux bénéficiaires du CIUSSS du Saguenay - Lac-Saint-Jean
Les lésions professionnelles avec TMS ont des répercussions sur l’organisation du travail puisqu’elles entraînent notamment de l’absentéisme, des reclassements, des pertes d’emploi ou des changements de carrière qui favorisent une pénurie de main-d’œuvre. Cette diminution des effectifs augmente la charge de travail pour les travailleurs étant restés en poste, ce qui les expose à un risque plus élevé de TMS. Selon un récent rapport de la CNESST, le secteur des soins de santé et de services sociaux représentait plus du quart des dossiers de lésions professionnelles avec TMS (26,1 %) en 2022. Le personnel de soutien des services de santé, soit les aides-infirmières, les aides-soignantes et les préposées aux bénéficiaires, était le groupe de travailleurs le plus représenté avec 15,1 % des lésions avec TMS. Dans un contexte où la main-d’œuvre se fait rare, la recherche et la rétention du personnel deviennent des éléments sur lesquels les organisations doivent se concentrer davantage. Ainsi, les TMS ne sont plus perçus comme étant une problématique à part entière sur laquelle il faut se pencher, mais plutôt comme une conséquence du manque de personnel. Cependant, comme les TMS représentent eux aussi une des causes du manque de personnel en raison des conséquences mentionnées précédemment, il est primordial d’adresser cette problématique afin de permettre aux travailleurs présents dans les milieux de continuer à effectuer le travail qui les passionne même en considérant les effectifs réduits. Ainsi, le projet vise à décrire les facteurs de risque de TMS chez les préposées aux bénéficiaires (PAB) dans des CHSLD du CIUSSS du Saguenay – Lac-Saint-Jean. Présentation des objectifs, de la méthodologie et des résultats de ce projet d’étude.
Conférencière
Yawavi Katchobi Abalo, kinésiologue et étudiante à la maîtrise en sciences cliniques et biomédicales à l’Université du Québec à Chicoutimi
Biographie
Yawavi Katchobi Abalo est kinésiologue et étudiante à la maîtrise en sciences cliniques et biomédicales à l’Université du Québec à Chicoutimi. En 2022, elle a obtenu son baccalauréat en kinésiologie à l’Université du Québec à Chicoutimi. Depuis, elle a travaillé comme kinésiologue pour Cardi-O-Forme, un organisme qui offre des services de conditionnement physique en gymnase et en piscine pour les personnes présentant des maladies cardiovasculaires ou pulmonaires. Elle est également assistante de recherche pour différents projets réalisés par des professeurs de l’Unité d’enseignement en kinésiologue. Ce poste lui a permis d’expérimenter un autre aspect du domaine de la santé et de la sécurité au travail, soit l’ergonomie de bureau. Elle a également pu comprendre comment l’environnement de travail influence de façon importante le développement d’un TMS.
Mlle Abalo a un intérêt pour les déterminants de la santé, les habitudes de vie et la prévention des blessures musculosquelettiques principalement auprès des travailleurs de la santé. Ses travaux cherchent à comprendre comment les habitudes de vie, l’environnement et les caractéristiques du travail peuvent influencer la santé des populations. Sa curiosité l’a amenée à poursuivre des études aux cycles supérieurs afin d’explorer une problématique, soit les troubles musculosquelettiques chez les préposées aux bénéficiaires. En tant que kinésiologue, elle souhaite utiliser ses compétences pour améliorer la santé, le bien-être et la qualité de vie des différentes populations. Les travailleurs de la santé représentent pour elle, une des populations les moins adressées malgré les nombreux risques auxquels ils font face dans leur travail.
Salle : Salle Louise
16h30
Développement d’une méthode de dosage non spécifique des protéases de type subtilisine
La subtilisine est une enzyme protéolytique utilisée dans de nombreux produits commerciaux, notamment dans les agents de pré-stérilisation utilisés en centres hospitaliers, et même dans certains détergents à lessive. Cette substance est classée comme un irritant de la peau et des yeux, en plus d’être un sensibilisant respiratoire pouvant induire de l’asthme. Sa valeur d’exposition admissible (VEA) est de 60 ng/m3 d’air (valeur plafond) et comporte également la notation de recirculation prohibée. Malgré le risque pour la santé que ce contaminant peut représenter et la pertinence d’en mesurer l’exposition, aucune méthode d’analyse validée n’était disponible aux laboratoires de l’IRSST. En 2023, l’équipe des risques biologiques de l’IRSST a mis au point une méthode analytique de dosage enzymatique par spectrofluorimétrie, qui permet de doser de façon non-spécifique la subtilisine présente dans des échantillons d’air ou des échantillons liquides. La validation de la méthode a permis d’établir les paramètres de performances (sensibilité, précision, exactitude et incertitude) adéquats qu’exigeait une aussi faible VEA. De plus, un dispositif de prélèvement à très haut débit a été sélectionné afin d’atteindre le niveau de sensibilité requis. En somme, ce développement de méthode vient soutenir les intervenants en santé et sécurité du travail en permettant désormais d’évaluer les risques associés à la présence de subtilisine dans les milieux de travail.
Conférencière
Audrey Bernèche-D’Amours, M. Sc., Mcb.A., RMCCM, biochimiste Professionnelle scientifique, IRSST
Biographie
Depuis 2018, Audrey Bernèche-D’Amours travaille à la direction des Laboratoires de l’IRSST où elle occupe le poste de professionnelle scientifique. Elle est notamment responsable de la coordination des expertises de l’équipe des Risques Biologiques. Titulaire d’une maîtrise en microbiologie de l’Université de Sherbrooke, Audrey est microbiologiste agréée de l’Association des microbiologistes du Québec (AMQ), membre du Collège canadien des microbiologistes (CCM) et biochimiste reconnue par l’Ordre des chimistes du Québec.
Salle : Salle Gault A
16h30
La culture de sécurité dans l'industrie de la pêche à la crevette
Lors d’une recherche précédente, il s’est avéré que les crevettiers ont la meilleure culture de sécurité de l’industrie des pêches maritimes, mais le plus fort taux d’accidents. La présente recherche met en oeuvre une batterie de moyens afin de comprendre ce paradoxe: caméras, questionnaires, observations, entrevues, sorties en mer. Cette communication présente les résultats d’analyses sécuritaires des tâches reliées aux activités de pêche.
Conférencier
Michel Perusse, M. Ps., Ph. D. professeur associé, Université de Sherbrooke
Biographie
MICHEL PERUSSE, M. Ps., Ph. D., est actif dans le domaine de la santé et de la sécurité du travail depuis ans, à titre d’enseignant et de chercheur (Université Laval et Université de Sherbrooke), de directeur (Noranda et Bombardier Transport) et de consultant (Prévention Pérusse Fortin et Associés inc. et AON). Il a maintenant le statut de professeur associé à l’Université de Sherbrooke, ce qui lui permet de maintenir une certaine activité universitaire. Il est auteur ou co-auteur de plus de 800 communications spécialisées et plus de 210 publications. En mai 2004 il a reçu le prix Antoine-Aumont de l’AQHSST pour l’ensemble de sa carrière de communicateur.
Salle : Salle Gault C
16h30
Maîtrisez le bruit en milieu industriel : Stratégies et solutions à la lumière de la nouvelle loi SST
Cette conférence vous permettra de comprendre les implications des changements récents de la loi SST en ce qui concerne la gestion du bruit en milieu industriel. Vous pourrez identifier et mettre en œuvre des stratégies efficaces pour réduire le bruit et protéger la santé auditive des travailleurs et découvrir des entreprises qui ont réussi à améliorer leur environnement de travail par la réduction du bruit. Apprenez quelles sont les technologies et équipements disponibles pour la mesure et la réduction du bruit dans les environnements industriels.
Conférenciers
Anthony Gérard, ing., Ph.D., Directeur acoustique et vibrations, Soft dB
Nicolas Véronneau, ing., Directeur insonorisation industrielle, Soft dB
Salle : Salle Vieille
09h45
Évaluer l’impact de la pénurie de main-d’œuvre sur la marge de manœuvre des travailleurs
Un des concepts clés évalués en ergonomie est la marge de manœuvre. Celle-ci se définit comme la liberté dont disposent les travailleurs pour élaborer une variété de façon de travailler afin de répondre aux exigences de production, et ce, sans effet défavorable sur sa santé. Cette liberté permet aux travailleurs de varier leurs modes opératoires, faire face plus efficacement à la variabilité des situations de travail et prévenir les problèmes de santé. Une marge de manœuvre insuffisante peut donc affecter la performance de l’entreprise ou la santé des travailleurs et bien souvent les 2 à la fois.
Certains éléments participent à augmenter cette marge de manœuvre, provenant par exemple du travailleur lui-même, comme son expérience et sa capacité à intégrer rapidement les stratégies reçues en formation. L’entreprise fournit aussi des moyens techniques ou organisationnels, qui par leur disponibilité ou leur indisponibilité influence la marge de manœuvre dans un sens ou dans l’autre.
Mettons l’accent sur la pénurie de main-d’œuvre ou l’utilisation d’agence ou firme externe pour pallier le manque de travailleur et leur impact. Il est intéressant, voire primordial, d’évaluer comment ceci affecte de façon ponctuelle ou plus soutenue la marge de manœuvre des travailleurs réguliers en poste.
Cette conférence définit ses concepts et vous propose une démarche simple d’analyse pour anticiper l’impact et générer des solutions proactives.
Conférencière
Pascaline Eloy, ergonome et ergothérapeute, Eloy Ergo Consultants
Biographie
Pascaline Eloy, ergothérapeute et ergonome, est consultante en entreprise pour la firme de consultants qu’elle a fondée en 2012 après plus de 15 ans comme clinicienne en réadaptation professionnelle. Sa pratique actuelle est orientée vers la prévention des TMS en entreprise, les projets d’ergonomie et la formation, notamment sur le sujet de la manutention manuelle pour lequel elle a développé une expertise reconnue. Ses autres intérêts et expertises portent sur l’analyse de postes en lien avec l’implantation d’exosquelettes et l’intégration de programmes efficace d’ergonomie en entreprise. Elle s’implique dans l’enseignement universitaire depuis plus de 12 ans, participe comme spécialiste de recherche à des projets avec l’IRSST et contribue à la formation continue des ergothérapeutes et autres acteurs en santé au travail par le biais de son entreprise qui affiche des activités de formations axées sur l’ergonomie.
• Détentrice d’un baccalauréat en ergothérapie;
• Détentrice d’un DESS en intervention ergonomique avec mention d’honneur;
• Membre de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec;
• Membre de l’Association professionnelle des ergonomes du Québec;
• Formatrice agréée par la Commission des partenaires du marché du travail du gouvernement du Québec (certificat # 0057983)
• Spécialiste dans des projets de recherche en manutention avec l’IRSST
• Chargée de cours à l’Université de Sherbrooke et Université de Montréal
SALLE : Salle Louise
09h45
Étude de cas sur le démantèlement d’équipements électroniques en Chaudière-Appalaches
Au cours des dernières décennies, l’utilisation toujours croissante d’appareils électroniques et leur durée de vie limitée génère une quantité importante de déchets. Pour réduire l’empreinte écologique de ces appareils et recycler les métaux les composant, diverses entreprises œuvrant à différentes phases du processus de recyclage ont vu le jour. Cette étude de cas porte sur la phase du démantèlement des équipements électroniques. En septembre 2020, la direction de santé publique de Chaudière-Appalaches reçoit un cas de maladie à déclaration obligatoire (MADO) pour une travailleuse, soit un résultat de laboratoire au-dessus du seuil biologique pour le mercure avec une source professionnelle probable. La travailleuse est à l’emploi d’un établissement effectuant du démantèlement électronique. À la réception de la MADO, ce risque émergeant est peu connu de l’équipe de santé au travail, malgré plusieurs recherches en cours sur le démantèlement électronique, notamment à l’IRSST et à l’INRS. De plus, une population vulnérable de mineurs au sein de l’établissement a suscité l’inquiétude des intervenants face aux contaminants auxquels ceux-ci se retrouvaient exposés. Parmi les contaminants chimiques présents dans les écrans cathodiques et les boîtiers d’ordinateurs démantelés dans l’établissement, on retrouve notamment des poussières, des métaux et des retardateurs de flamme. L’étude de cas démontre l’évolution de la situation avant et après l’intervention de la santé publique dans l’établissement visité. Elle présente les moyens de prévention mis en place et comment plusieurs sont simples, efficaces et peu couteux, ce qui facilite leur application dans plusieurs milieux de travail.
Conférencière
Marianne Dupuis, hygiéniste du travail - Service en santé au travail, CISSS de Chaudière-Appalaches
Co-auteures : Dre Alice Turcot, médecin-conseil, CISSS de Chaudière-Appalaches Joannie Jacques, infirmière clinicienne, CISSS de Chaudière-Appalaches
Biographie
Marianne Dupuis détient un baccalauréat et une maîtrise en chimie. Elle travaille depuis 2012 dans le domaine de l’hygiène industrielle, d’abord dans des entreprises privées. En 2021, elle rejoint l’équipe de Santé au travail de la direction de santé publique de Chaudière-Appalaches à titre d’hygiéniste du travail.
SALLE : Salle Vieille
10h30
Impression 3D : limiter l’exposition aux particules ultrafines en milieu de travail
L’impression 3D permet de produire des pièces en trois dimensions par ajout de matière, couche par couche. Lors de l’impression, la montée en température du polymère va engendrer sa dégradation partielle ce qui va conduire à des émissions importantes d’aérosols de particules ultrafines (PUF) qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé des travailleurs. De plus, il n’existe pas de valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) aux PUF mais seulement des recommandations. Dans ce contexte et compte tenu d’une utilisation de plus en plus répandue de ces technologies en milieu de travail, des mesures d’atténuation des risques doivent être mises en place par, entre autres, une réduction des émissions à la source. Cet exposé scientifique présente les résultats d’une approche visant à réduire les émissions de PUF à la source en optimisant trois paramètres de fabrication (température d’extrusion, vitesse d’impression et hauteur de la couche imprimée). Des mesures de concentration et de granulométrie en nombre ont été réalisées à l’intérieur d’un tunnel aérodynamique à environnement contrôlé, en présence d’une imprimante à dépôt de fil fondu. L’optimisation de ces trois paramètres de fabrication en termes d’émission de PUF a été réalisée après avoir déterminé leur importance dans le processus d’émission des PUF. Explication de l’analyse et des résultats de cette étude.
Conférencière
Maryem Sabri, candidate au doctorat en santé publique, option : « toxicologie et analyse de risques » à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM).
Biographie
Maryem Sabri est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en thermique industrielle et énergies renouvelables aux Arts & Métiers du Maroc et d’un diplôme de maîtrise de recherche des Arts et Métiers ParisTech de Bordeaux (France), en Sciences, Technologies et Santé, option : « ingénierie des matériaux et procédés pour le développement durable ». Elle est candidate au doctorat en santé publique, option : « toxicologie et analyse de risques » à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM).
SALLE : Salle Louise
10h30
Le télétravail: réflexion sur ses bienfaits au-delà de ses risques pour la santé et le mieux-être
Nous présentons une réflexion sur les conditions gagnantes pour penser le télétravail comme mode d’organisation de travail bénéfique tout en essayant de neutraliser ses effets pervers sur la santé mentale des travailleurs. Une partie de la littérature existante indique que le télétravail, comme facteur de protection, présente des avantages quant à la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle, l’autonomie et la flexibilité. Un autre corpus de littérature rapporte des effets pervers du télétravail, comme facteur de risque, surtout en lien avec le manque de soutien et de socialisation avec les collègues, l’interférence avec les sphères de la vie personnelle, l’hyperconnectivité et la démonstration de disponibilité accrue qui risque d’augmenter le nombre d’heures habituellement travaillé. De plus, les connaissances sont encore manquantes quant aux effets du télétravail sur la santé mentale en fonction de son caractère obligatoire et/ou de sa fréquence.
Conférencière
Wassila Merkouche, Ph. D., CRHA , Professeure en gestion des ressources humaines UER des sciences de la gestion , UQAT
SALLE : Salle Gault A
10h30
Protection de la zone respiratoire des soudeurs
Cette conférence abordera les thèmes suivants :
- Dynamique de la fumée de soudage
- Qu’est-ce qui influence la colonne de convection ?
- Comment contrôler cette colonne de convection ?
- Façons de protéger la zone respiratoire du soudeur Les buses aimantées.
- Les bras de captation.
- Les pistolets assistés par vacuum.
- Contrôle des émissions d’arc-air.
- Dans un volume confiné.
- Avec buse de captation.
- Dans un espace contrôlé.
Conférencier
Biographie
Michel Gagnon est gradué de l’École Polytechnique de Montréal en génie mécanique. Michel en sortant de Polytechnique a travaillé pour Poly réfrigération en HVAC et système de réfrigération en tant que concepteur et représentant. En 1976 il est devenu vice président chez Henlex Inc. avec la responsabilité de R&D en développement de produits et en 1988 est devenu président et propriétaire de Henlex.
Michel a écrit plusieurs articles et aussi fait un grand nombre de présentations lors de rencontre industrielles sur la santé et la sécurité des soudeurs. Il est membre de CWBA, ISQ, GQE, CSA, AQHSST, REAI et OIQ. Michel détient 3 brevets dont un sur les pistolets à souder type MIG assisté par vacuum.
SALLE : Salle Gault C
10h30
Mieux préparer les travailleurs saisonniers pour prévenir les troubles musculosquelettiques
Cette communication porte sur la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS), spécifiquement en contexte du travail saisonnier. Les propos tenus dans cette conférence visent à sensibiliser les acteurs du milieu sur les risques de TMS auxquels les travailleurs saisonniers sont soumis dans le cadre de la réalisation de leur travail. Elle vise aussi à proposer diverses avenues de solutions en vue d’aider les entreprises saisonnières (ex. : dans le secteur de la transformation alimentaire, de l’agriculture, etc.), qui se voient confrontées à diverses contraintes.
Le travail saisonnier se caractérise par une alternance entre une saison de travail et une période hors saison. Au début de la saison de travail, les travailleurs saisonniers reprennent l’exécution de leurs tâches, comme s’il n’avait pas eu de période d’arrêt, durant laquelle les travailleurs peuvent avoir perdu une certaine familiarité ou aisance avec le travail. On s’attend à une efficacité professionnelle immédiate, mais les conditions de travail ne tiennent pas compte de la réalité des travailleurs saisonniers. Lors du début de leur saison de travail, ces travailleurs sont peu ou pas familiers avec le travail à réaliser. Leur musculature n’est pas habituée aux exigences physiques et au rythme de travail élevé, qui découle de la nature même du travail réalisé en contexte saisonnier.
Ces connaissances, provenant de la littérature scientifique et de mon expérience en recherche-intervention, amènent à se questionner sur des pistes de solutions à mettre en place dans un tel contexte. Notamment, la mise en place d’une formation de début de saison qui assure une certaine familiarisation avec le travail et ses exigences est un élément important à prendre en considération en vue de prévenir les TMS. L’amélioration du processus de formation comprend notamment l’identification des savoir-faire à maitriser et une exposition progressive aux exigences du travail. Ceci n’étant pas la seule avenue pour prévenir les TMS, il est important d’agir sur les conditions de travail en vue de faciliter le début de saison de travail des saisonniers.
Conférencière
Audrey Goupil, Kinésiologue et ergonome
Consultante en ergonomie chez ELOY ERGO
SALLE : Salle Vieille
11h20
Développement et validation d’une méthode de mesure du diisocyanate de toluène dans l’air en conformité avec la notation fraction inhalable et vapeur (IFV).
Le diisocyanate de toluène (TDI) est considéré comme un irritant (cutané, oculaire et respiratoire) et un sensibilisant. Il est utilisé dans la fabrication de matériaux en polyuréthane tels que les mousses flexibles. L’utilisation des isocyanates peut mener à des expositions par inhalation et/ou par contact cutané. Les isocyanates sont reconnus comme une cause de l’asthme professionnel. L’American Conference of Governmental Industrial Hygienists recommande pour le TDI une valeur limite d’exposition dans l’air de 1 partie par milliard (ppb) avec notation inhalable fraction and vapor (IFV). Cette notation signifie que la fraction inhalable des particules et la phase vapeur du TDI doivent être prises en considération dans la mesure de l’exposition. Les méthodes d’évaluation utilisées doivent donc être conforme à la nouvelle valeur limite d’exposition qui a été proposée au gouvernement québécois en janvier 2023 ainsi qu’à la notation IFV. Dans ce contexte, des travaux ont été réalisés à l’IRSST pour développer une méthode d’analyse tenant compte du caractère semi-volatil de la substance à mesurer et conforment à la notation IFV. Le développement analytique a porté sur l’analyse instrumentale par LC-MS, l’étude d’un nouveau matériel d’échantillonnage (l’adaptation d’une cassette IOM imprégné de 1-(2-méthoxyphényl) pipérazine, la conservation des échantillons et plus particulièrement l’inclusion des aérosols ayant potentiellement adhéré sur les parois internes de la cassette IOM. La méthode et le nouveau dispositif d’échantillonnage développées ont enfin été comparé avec la méthode OSHA 5002 et la méthode ISO 17734-1 avec le ASSETTM EZ4-NCO sampler de Supelco par des générations d’atmosphères d’aérosols et de vapeurs de TDI en laboratoire.
Conférencier
Charles Larocque, étudiant à la maîtrise en Chimie, UQAM
Co-auteurs : Loïc Wingert, Sébastien Gagné et Simon Aubin, IRSST Sylvain Canesi et Jacques Lesage, UQAM
Biographie
Étudiant à la maîtrise en Chimie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM)
SALLE : Salle Louise
11h20
Les options de remplacement du dichlorométhane
L’exposition aux solvants organiques est une préoccupation majeure en santé et en sécurité du travail. Selon CAREX Canada, 22 000 travailleurs canadiens étaient exposés en 2016 au dichlorométhane (DCM), incluant 5 600 travailleurs québécois. Le DCM est notamment utilisé comme solvant dans les décapants à peinture et les dégraissants, comme composant de bombes aérosols, milieu réactionnel dans la synthèse de produits pharmaceutiques et pesticides et solvant pour l’extraction de substances organiques. En plus de ses effets irritants et cancérogènes, le DCM peut être responsable d’une carboxyhémoglobinémie par production endogène de monoxyde de carbone lors de sa transformation métabolique. Cette toxicité a mené à son interdiction dans l’Union européenne dans les décapants à peinture depuis 2012 et de nouvelles réglementations se mettent en place aux États-Unis afin d’interdire ou de limiter son utilisation. Au Canada, cela fait 30 ans que le DCM a été identifié comme présentant un risque pour la santé humaine et l’environnement. Le DCM est inscrit sur la Liste critique des ingrédients des cosmétiques de Santé Canada et son usage est interdit dans les cosmétiques en aérosols. Ces mesures forcent les entreprises à travailler au remplacement du DCM dans de nombreuses applications. Explication de la méthodologie, analyse et résultat de cette étude.
Conférencière
Caroline Couture, B.Sc. (biologie), M. Sc., conseillère de recherche, Laboratoire d’hygiène industrielle et de métrologie des polluants, CReSP
Co-auteurs :
- Denis Bégin, B.Sp.Sc. (chimie), M.Sc., Conseiller principal de recherche, DSEST, ESPUM, CReSP
- Jérôme Lavoué, Ph.D Santé publique, Professeur titulaire, DSEST, ESPUM
- Philippe Sarazin, M. Sc. Biochimie et biologie moléculaire; Ph. D. Santé publique – option Toxicologie et analyse du risque, Professionnel chercheur, IRSST
- Isabelle Valois, M. Env., M. Sc. option hygiène du travail, Conseillère de recherche, DSEST, ESPUM, CReSP
- Maximilien Debia, PhD, Professeur titulaire, DSEST, ESPUM, CReSP
Biographie
Détentrice d’un baccalauréat en biologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), d’un DESS en toxicologie de l’environnement de l’UQAM et d’une maîtrise de recherche en santé environnementale et santé au travail de l’École de santé publique de l’Université de Montréal, Caroline est une conseillère de recherche dont le travail porte actuellement sur différents sujets liés à la santé au travail, dont la substitution de solvants toxiques.
SALLE : Salle Vieille
11h20
Rétention de main-d’œuvre et réduction des risques de TMS dans le secteur agroalimentaire : élaboration d’un guide-conseil en ergonomie
Face à la pénurie de main-d’œuvre, la rétention du personnel et la réduction des contraintes musculosquelettiques des postes de travail représentent des enjeux importants pour les industries du secteur agroalimentaire. Les responsables en santé et sécurité du travail (SST) ont un rôle clé dans la prévention des risques de TMS. Un guide-conseil a été développé par les ergonomes de la direction de santé publique du CISSS des Laurentides pour soutenir les responsables SST du secteur agroalimentaire.
L’objectif du guide est de faciliter l’identification des pistes de solution à implanter pour réduire les contraintes musculosquelettiques aux différentes étapes de production. Leur implantation peut à la fois favoriser la rétention de la main-d’œuvre en poste, en prévenant les risques de TMS, et permettre d’embaucher une plus grande diversité de candidats, en réduisant les contraintes associées à chaque poste. La conférence présentera comment le guide a été développé et couvrira ses faits saillants. Ce guide-conseil en ergonomie permet également aux employeurs du secteur agroalimentaire de prendre eux-mêmes en charge le risque de TMS, contribuant ainsi à remplir leurs obligations prévues par la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail (LMRSST).
Conférencière
Valérie Albert Ph.D. ergonome, CISSS des Laurentides
Co-conférencier: Simon Fournier M. Sc. ergonome, CISSS des Laurentides
Co-auteur : Yannick Feiter-Murphy, M. Sc. ergonome, CISSS des Laurentides
Biographie
Valérie Albert a un doctorat interdisciplinaire en ergonomie et en évaluation de l’Université du Québec à Montréal. Elle est ergonome dans l’équipe de santé au travail de la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides depuis 2018.
SALLE : Salle Gault A
11h20
Des infirmières impliquées dans des événements indésirables graves : entre souffrance morale et trahison
En dépit des efforts déployés au sein du système de santé pour offrir des soins sécuritaires et de qualité aux usagers, des professionnels peuvent nuire involontairement aux personnes soignées lors des soins. C’est le cas dans des établissements de soins où des événements indésirables peuvent entraîner des conséquences sur l’état de santé des usagers. Même si les premières personnes concernées par ces événements sont les patients et leurs proches, l’expérience des infirmières impliquées dans ces événements doit aussi être considérée.
Notre projet visait alors à comprendre le vécu, la souffrance et les besoins de soutien de ces infirmières dans le cadre d’une gestion des événements indésirables et des risques qui est adoptée dans les milieux de soins au Québec. Pour ce faire, nous avons réalisé une recherche qualitative et adopté une approche sensible à la profondeur du vécu et du sens individuel donné à des événements difficiles sur le plan émotionnel. En les interrogeant et en analysant les ressources et les interventions disponibles ailleurs en regard de la souffrance des infirmières liée aux événements indésirables, nous avons mis à jour une gamme de sentiments qui sont vécus chez les infirmières et qui méritent une grande attention.
Dans cette communication, nous reviendrons sur ces résultats et sur des propositions d’intervention pour limiter une souffrance morale des infirmières.
Conférencier
Nicolas Vonarx, professeur titulaire, Faculté des sciences infirmières, Université Laval
Biographie
Nicolas Vonarx est professeur titulaire à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval à Québec. Ses travaux portent sur les expériences vécues de la souffrance et des formes variées du soin, et sur la mobilisation des arts et des sciences humaines et sociales dans la formation soignante et dans des interventions destinées à divers personnes en appel d’aide, de services et de soins.
SALLE : Salle Gault C
